Dans une interview accordée au quotidien marocain « L’économiste », le PDG de la Société Nationale d’Investissement (SNI) du Maroc, Hassan Ouriagli, a confirmé que l’entreprise royale renonce à céder 18 % de ses parts dans le capital d’Attijariwafa Bank.
Ce renoncement par rapport au désengagement partiel de sa filiale bancaire s’explique, selon le patron de la SNI, par la réduction du niveau d’endettement de son groupe. La société n’a plus besoin de cette cession car elle a considérablement réduit son endettement, a-t-il martelé.
En janvier 2015, la holding royale (SNI) avait mandaté deux banques d’affaires Goldman Sachs et Rothschild pour une cession partielle de ses parts (48%) dans Attijariwafa Bank. Ceci devrait faire passer les actions de la SNI sous la barre des 30%. Le montant de la cession était même estimé à 900 millions d’euros, soit environ 10 milliards de dirhams. Ce qui devrait permettre à la SNI de terminer d’éponger ses dettes.
Pour rappel, dans le cadre de sa stratégie entamée en 2010 de mutation en fonds d’investissement, la SNI avait cédé en novembre 2014, 21,75 % de son capital dans la centrale laitière au groupe Danone et n’en conserve désormais que 5 % du capital.
La holding, qui s’était déjà désengagée de Lesieur Cristal et de Bimo, avait annoncé son intention de vendre les 9,1 % de ses participations qui lui restent dans le capital de Cosumar.