Le directeur de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au Sénégal et en Gambie, Boubacar Sow, a annoncé ce 23 mars que les acteurs de la filière de l’anacarde ont pris l’engagement de mettre en place une interprofession avant la fin de l’année en vue de structurer le secteur.
« L’urgence première, c’est d’avoir une filière bien structurée, c’est-à-dire l’organisation de la profession. Nous sommes d’accord avec tous les acteurs que d’ici la fin de cette année, nous aurons une interprofession », a-t-il dit en marge de la cérémonie de clôture du forum annuel sur la commercialisation de l’anacarde au Sénégal.
Ce forum organisé par l’IRD a réuni pendant deux jours les acteurs de filière anacarde sénégalaise et des invités venus de la Gambie et de la Guinée-Bissau. « Développer le commerce des produits agricoles », était le thème de cette édition.
Le Sénégal, avec une production moyenne annuelle estimée entre 13 000 et 15 000 tonnes est le quinzième pays producteur de noix de cajou au monde et le septième pays africain.
La valeur ajoutée de cette filière est constituée essentiellement par la vente des noix brutes dont le principal acheteur est l’Inde. Plus de 75 à 80 % des noix récoltées sont vendues à l’état brut et moins de 5% de la production locale est transformée essentiellement pour le marché local des amandes. La partie restante est considérée comme perte post-récolte ; sa destination ou son utilisation demeure inconnue.