Les cours du pétrole reculent de plus de 2% alors que l’Arabie saoudite conditionne un gel de sa production à celui de l’Iran.
Les propos du vice-prince héritier d’Arabie saoudite remettant en cause un gel de sa production ont provoqué une forte réaction chez les spéculateurs qui anticipent une hausse de l’offre mondiale.
Mohamed Ben Salman, qui est également vice-Premier ministre du royaume, a déclaré à Bloomberg que l’Arabie saoudite ne gèlerait sa production que si l’Iran et les autres grands producteurs de la région du Golfe en faisaient autant.
Cette déclaration remet en cause l’issue de la réunion du 17 avril prévue à Doha entre l’Arabie saoudite, le Qatar, la Russie et le Venezuela pour tenter de parvenir à un accord sur un retour aux niveaux de production du mois de janvier.
Le ministre iranien du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, assistera à la réunion, mais n’envisage aucun gel de production, ajoute Bloomberg en citant des sources ayant connaissance du dossier.
Source: Reuters