Kenya Airways a annoncé, dans un communiqué rendu public le 31 mars, qu’elle allait supprimer environ 600 emplois dans le cadre d’un plan de restructuration visant à permettre à la compagnie de renouer avec ses bénéfices.
Ces suppressions d’emplois correspondent à 15% des 4.000 salariés de l’entreprise, détenues en partie par Air France-KLM et le gouvernement de Nairobi.
Kenya Airways, dont le déficit s’est creusé à 25,7 milliards de shillings (253 millions de dollars) durant son dernier exercice fiscal, avait retenu mi-février la banque d’investissement américaine PJT Partners en tant que conseiller pour les levées de fonds à long terme et la restructuration de son bilan.
Autoproclamé « Fierté de l’Afrique », Kenya Airways est l’une des plus importantes compagnies aériennes du continent avec de nombreuses connections vers l’Europe et l’Asie. Mais le nombre de touristes internationaux a décliné ces dernières années en raison de plusieurs attentats ou attaques des insurgés islamistes somaliens shebab.
Par Aissata LAM.