“A l’occasion des investigations diligentées auprès du Groupe Bolloré ces derniers jours, la presse française s’est fait l’écho d’une enquête des autorités judiciaires françaises sur Grupo Pefaco, entreprise de droit espagnol créée il y a 20 ans, localisée à Barcelone et présente dans 13 pays et sur 3 continents.
Grupo Pefaco, prend acte de ces informations avec surprise et se tient naturellement à la disposition de ces autorités, auxquelles il fournira toutes les clarifications nécessaires le cas échéant”, lit-on dans un communiqué du 14 avril de la société barcelonaise spécialisée dans les jeux et loisirs. Le groupe s’étonne des rapprochements avec Bolloré.
“Grupo Pefaco et son Président Francis Perez s’étonnent d’être cités dans cette affaire, même de façon indirecte, car ils n’ont aucun lien d’aucune sorte avec les activités du Groupe Bolloré. Ils déplorent la mise en cause de Grupo Pefaco, connu en Afrique pour son dynamisme, sa contribution à l’emploi local et ses actions sociales, et entendent s’engager fermement pour la défense de l’honneur, de la réputation et de l’image de l’entreprise”.
Pour rappel, des policiers français de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIFF) ont perquisitionné sur commission rogatoire, vendredi 8 avril, le siège du groupe Bolloré Africa Logistics basé à Puteaux dans les Hauts-de-Seine.
Cette perquisition était menée dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en novembre 2013 par le parquet national financier portant notamment sur des soupçons de « corruption d’agent public étranger ».
Les policiers cherchent à déterminer si le groupe Vivendi a utilisé sa société publicitaire Havas pour faciliter l’obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo.