Réélu le 20 mars 2016 sous fond de tensions et de contestations, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a été investi le week-end dernier en présence d’une douzaine d’homologues africains.
Investiture au cours de laquelle il a promis d’exécuter un quinquennat du décollage économique, surtout que le pays, on le sait, producteur de pétrole, n’est pas épargné par les conséquences de l’effondrement du cours du baril du pétrole : « Ce quinquennat sera celui de l’économie », a-t-il affirmé, même si tout n’est pas nickel aux plans politique et social.
Et de poursuivre : « Tous nos efforts tendront à consolider l’économie nationale de sorte qu’elle soit profondément diversifiée, dynamique, florissante et surtout créatrice d’emplois décents par milliers ».
Un tout beau tableau, sauf que dans un contexte peu favorable marqué par la chute des cours du baril et la baisse de notation des agences spécialisées, beaucoup d’observateurs s’accordent à reconnaitre que le bout du tunnel n’est pas pour demain.
Le Congo étant miné par une pauvreté et un chômage ambiants, malgré les recettes pétrolières qui font du pays, le quatrième producteur d’or noir d’Afrique subsaharienne.
Aussi sa dette publique pourrait-elle atteindre 48 % du PIB en 2017, selon les récentes prévisions de l’agence américaine Moody’s.
Par Nephthali Messanh Ledy