Les parts des entreprises françaises en Côte d’Ivoire, en termes d’investissements, ont chuté à « 10% » aujourd’hui contre « 20 à 25% » il y a 20 ans, a indiqué mardi à Abidjan Pierre Gattaz, président du MEDEF, l’organisation patronale de France, lors d’une conférence de presse. Néanmoins la France reste « le premier investisseur en Cote d’ivoire ».
Le Patron du MEDEF, qui conduit une délégation de 150 chefs d’entreprise français à Abidjan a affirmé que son pays doit se réveiller. « Si on ne fait rien, si on ne bouge pas, si on reste terrorisé en France par la mondialisation, ça va aller de mal en pis », a-t-il poursuivi, lors d’une conférence de presse.
Sur les 150 chefs d’entreprise présent, il y a 75% de PME qui vont aller à la « rencontre des PME ivoiriennes et de construire ensemble dans tous les secteurs d’activités ».
« Pour construire dans la durée dans un pays en mode gagnant gagnant, il faut créer des emplois locaux, le conseil que nous représentons c’est que la Côte d’Ivoire a besoin de monter en valeur ajouté aussi, de développer des emplois de services, des industries à, valeur ajouté, pour sa performance économique » a déclaré Pierre Gattaz.
Présentant les besoins actuels du gouvernement, Jean Kacou Diagou, a rappelé qu’après la reprise économique de la Côte d’Ivoire, ces quatre dernières années, le pays souhaite avoir des investisseurs dans le domaine de la « transformation industrielle ».
Le MEDEF a signé ce jour avec le patronat ivoirien CEGCI à la primature en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan deux accords.
Le premier est un accord de coopération dans le secteur maritime et le second est un contrat de partenariat dans le domaine de transport et de technologie entre la NSIA et LINAGORA, l’un des éditeurs de logiciels libres les plus innovants au monde.
Par Mariata Dieng.