Par Sofian C, Tunis
La ministre algérienne de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a annoncé le 1er mai que le gouvernement envisage d’introduire Algérie Télécom en Bourse.
«L’entrée d’Algérie Télécom en Bourse permettra de booster le rendement de l’entreprise, de la développer et de la promouvoir», a-t-elle déclaré lors d’un point de presse, sans fournir des détails sur les délais de cette opération ou la portion du capital qui serait proposée aux investisseurs actifs sur la Bourse d’Alger.
Mme Feraoun a également démenti les informations relatives à l’ouverture du capital de l’opérateur télécoms historique à un partenaire stratégique et annoncé un plan de restructuration de l’entreprise qui emploie 22.000 salariés.
«La restructuration d’Algérie-Telecom est inévitable au regard des développements en cours, à l’échelle mondiale», a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : «Il est devenu impératif pour les cadres d’Algérie-Télécom de modifier la structure organique de l’entreprise et de revoir sa stratégie commerciale et ses méthodes de travail de manière à se mettre au diapason des développements technologiques et techniques, en vigueur, à l’échelle mondiale».
Créé en 2003 d’une séparation des activités postales et télécommunications des PTT, Algérie Télécom est confrontée à de lourdes difficultés structurelles et à une grande instabilité managériale. L’opérateur public, qui est actuellement dirigé par un directeur intérimaire, connaît une interminable valse de dirigeants depuis une dizaine d’années. Pas moins de cinq PDG se sont en effet succédé à la tête de l’entreprise depuis 2006.
L’arrivée d’Algérie Telecom sur la cote pourrait dynamiser la Bourse d’Alger, qui ne contribue que très marginalement au financement de l’économie, essentiellement assumé par les banques, par le budget de l’État et par le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes qui est alimenté par les revenus du pétrole.
La place créée en 1997 ne compte actuellement que cinq sociétés cotées: El Aurassi (hotellerie), Saidal (industrie pharmaceutique), Alliance Assurance et NCA Rouiba (jus de fruits) et Biopharm (industrie pharmaceutique).
Un commentaire
Mdr… c’est pas une bourses.. c’est un souk de bledard.. la bourse de tunis est a des années lumières et celle de Casablanca finance city est a des siécles lumières.