La capitale zimbabwéenne, Harare, accueille depuis ce 3 mai, la 3em conférence sur le renforcement des capacités pour la transformation économique et sociale en Afrique.
Plus de 500 délégués venus de divers horizons ont foulé le tarmac de l’aéroport international de Harare pour assister à cette conférence internationale, marquant les 25 ans d’existence de la fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) qui en est l’organisateur.
« Privilégier les capacités pour la transformation économique et sociale en Afrique », tel est le thème de cette rencontre de 3 jours.
Selon le professeur Emmanuel Nnadozie, secrétaire exécutif de l’ACBF, les compétences en Afrique doivent être retenues et harmonisées pour être utilisées à l’échelle du continent, déclaration faite en marge de la cérémonie d’ouverture tenue au Centre de conférence international de Harare
Le professeur Nnadozie a en outre soutenu que le développement des compétences, des connaissances et des capacités des individus et des institutions d’Afrique, ainsi que l’inclusion de ces capacités dans les politiques panafricaines sont essentiels au développement durable.
Prenant la parole en tant que paneliste, le représentant de la banque mondiale, par ailleurs chef de service de la gouvernance régionale en Afrique, Renaud Seligmann, affirme qu’il faut nécessairement renforcer les compétences techniques des africains. Pour lui, l’Afrique a besoin de fortes compétences dans le domaine de la gestion financière et de la transparence.
Pour développer le continent, il y’a des capacités qui sont essentielles. Cette assertion a été le maître mot du speech du directeur régional pour l’Afrique du fonds international de développement agricole (FIDA), Sana Jatta. « Il y’a une disparité dans le domaine agricole de l’Afrique. Seulement 70 chercheurs sur chaque million de personne, un taux très faible », juge-t-il.
Ainsi, il est attendu à l’issue de ce 25e anniversaire de l’ACBF, le lancement d’une nouvelle plate-forme afin de coordonner le renforcement des capacités sur le continent africain.
Ablaye Modou Ndiaye, envoyé spécial à Harare