Le Fonds international pour le développement de l’Afrique (FIDA) injecte chaque année 55 millions de dollars dans l’agriculture du continent africain, selon Sana Jatta, directeur régionale du FIDA en Afrique, qui s’exprimait en marge du 3e forum pour le renforcement des capacités initié par l’ACBF (African Capacity Building foundation).
Ce forum qui se tient actuellement à Harare, au Zimbabwe, prend fin ce 5 mai avec en ligne de mire une plateforme pouvant permettre aux pays africains de partager des expériences pour le renforcement des capacités de leurs ressources humaines.
Cependant, selon le directeur régional du FIDA, l’Afrique peine à transformer son agriculture parce qu’il y’a « une disparité dans le domaine agricole », a-t-il commenté.
« L’Afrique a seulement 200 tracteurs pour chaque 100 hectares, mieux elle n’a que 230 km de routes pour un 1 million de personnes, là ou les USA en disposent 20.000 km», a déclaré M. Jatta. Outre cela, le continent ne compte que « 70 chercheurs dans le domaine agricole pour chaque million de personne ».
Le FIDA est une banque d’aide au développement qui a pour vocation d’aider financièrement, comme bailleur de fonds et organisateur, au développement agricole et rural dans les pays en développement et en transition.
L’institution se donne pour mission d’y combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté par l’amélioration des moyens et techniques agricoles et par la création et la modernisation d’activités agricoles ou commerciales en milieu rural notamment moyennant des projets de microfinancement gérés au niveau local.
Ablaye Modou Ndiaye, envoyé special à Harare