Le centre de conférence international de Harare (Zimbabwe) qui abritait depuis le 3 mai, le troisième forum pour le renforcement des capacités, s’est vidé de son monde panafricain qui, durant 3 jours, a discuté de la transformation économique et sociale en Afrique.
Ce forum qui a pris fin ce 5 mai a été une tribune pour les participants afin de mettre en place une plateforme de recommandations, pouvant permettre à l’Afrique de relever ses défis de développement économique et de ses impératifs capacitaires.
Le point saillant de ces recommandations est entre autres, le renforcement des capacités dans des domaines stratégiques tels que la santé, l’éducation, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, la mobilisation des ressources, le commerce et l’intégration régionale. Car, selon les panelistes, ceci est nécessaire pour la transformation de l’Afrique dans le cadre de l’Agenda 2063 et celui de 2030.
Les participants à cette grande conférence panafricaine ont aussi recommandé aux pays africains de maintenir des politiques macroéconomiques saines qui favorisent la croissance économique soutenue et inclusive en vue d’une transformation structurelle réelle.
Le développement de l’Afrique est en fin de compte la responsabilité des africains eux-mêmes. Et la réalisation de cet objectif, demande davantage d’efforts dans le renforcement des capacités de mobilisation et d’utilisation efficace des ressources intérieures.
Il est également mentionné parmi les conclusions, la poursuite de la collaboration entre la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement et les Communautés économiques régionales dans l’opérationnalisation de l’Agenda 2063.
Pour rappel, ce forum panafricain a été organisé conjointement par la fondation, ACBF (African Capacity Building foundation) et le gouvernement du Zimbabwe. Plus de 500 délégués ont participé à cette rencontre. Ce forum a été aussi pour l’ACBF, l’occasion de lancer le livre commémoratif de ses 25 ans d’existence.
Ablaye Modou Ndiaye, envoyé spécial à Harare