Par Élisabeth K,
Ce 7 juin 2016 à Yaoundé, le Fonds monétaire international (FMI) a présenté ses traditionnelles « Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne », pour la période 2016.
Le rapport indique d’emblée qu’« un changement de cap s’impose » ! Car, depuis le milieu de l’année 2014, la croissance a fortement ralenti dans la région, avec la chute drastique et persistante des cours des matières premières et particulièrement du baril de pétrole brut. C’est d’ailleurs pourquoi « la décélération dans les pays exportateurs de pétrole est très prononcée, ainsi que dans la plupart des pays exportateurs d’autres produits de base », selon Kadima Kalonji, représentant résident du FMI au Cameroun.
Cette source souligne cependant que les pays faiblement tributaires des produits de base s’en sortent généralement bien, à l’instar du Cameroun, « seul pays de la sous-région CEMAC à avoir jusque-là fait preuve de résilience, grâce à la diversification de son économie avec moins de 20% des revenus tirés du secteur du pétrole, mais aussi des réformes fiscales que nous saluons ».
Il s’agit en effet des réformes d’organisation visant à optimiser la mobilisation des ressources internes, élargir l’assiette fiscale, moderniser l’administration, faciliter et simplifier les procédures.