Par Nephthali Messanh Ledy
A Niamey ce lundi, le président Togolais, Faure Gnassingbé, a été élu pour présider le Conseil de l’entente, la plus vieille organisation de la sous-région ouest-africaine. C’est à l’issue de la troisième conférence des chefs d’Etat des pays membres de l’organisation qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
Élu pour deux ans, le Togolais devra, entre autre, mettre en œuvre un processus d’accélération de l’intégration régionale.
Créé le 29 Mai 1959 à l’initiative de l’Ivoirien Felix Houphouët Boigny, le Conseil de l’Entente est déjà marquée par deux reformes. La première, celle du 8 décembre 1973, en a fait une institution internationale et un instrument de solidarité financière et économique.
Il sera doté en 1966 d’une institution financière spécialisée, le Fonds d’Entraide et de Garantie de Emprunts du Conseil de l’Entente (FEGECE) qui sera liquidé en 1994 suite à des difficultés économiques de ses États membres.
Le 05 Décembre 2011, une deuxième réforme vient doter l’institution d’un Secrétariat exécutif et y détache un contrôleur financier. Aussi décrète-t-elle la liquidation du Fonds et fait de son siège à Abidjan, le siège de l’organisation elle-même née des cendres de l’Union Sahel-Bénin.