Abidjan et Paris ont signé ce 28 juillet deux protocoles financiers, d’un montant global de 52,18 milliards F CFA, relatifs à un appui budgétaire dans le cadre de la mise en œuvre du 2ème C2D (Contrat de désendettement et de développement) et à la mise en place du Centre national de Calcul, un outil d’aide à la prise de décision dans le domaine scientifique.
Le premier porte sur un appui budgétaire de 45,2 milliards F CFA, destiné d’une part à apurer des arriérés intérieurs dans les secteurs des infrastructures routières et de la santé ainsi qu’à la construction de nouvelles routes. Et d’autre part, il s’agira d’alimenter un fonds dédié à financer les études préalables nécessaires aux projets d’envergures inscrits dans le Plan National de Développement (PND) 2016-2020 et dans le Programme d’Investissement Public (PIP).
Un centre national de Calcul
En ce qui concerne le second protocole financier, il résulte d’un prêt du Trésor français de 6,98 milliards F CFA. Il consiste en la mise en service d’un Centre National de Calcul dont le but est de contribuer, à terme, à la souveraineté nationale.
« Plus particulièrement, il s’agit d’installer un supercalculateur, qui sera opérationnel avant la fin de cette année 2016, pour appuyer la prise de décisions en matière de recherche dans les domaines de l’agriculture, de l’agronomie, de la météorologie et de l’environnement », a précisé le Premier ministre ivoirien, Kablan Duncan.
Tout en rappelant les acquis du C2D depuis sa mise en œuvre en 2012, le Premier ministre s’est dit convaincu que ces deux accords « sont des instruments qui contribueront à inscrire résolument notre coopération dans une nouvelle dynamique, plus porteuse d’actions susceptibles de hisser davantage notre amitié et notre coopération au niveau de nos ambitions, en contribuant fortement au bien-être des populations ivoiriennes ».
A noter que ces accords ont été signé, outre le Premier ministre ivoirien, en présence des ministres ivoirien en charge du Budget et des Finances et du ministre français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll.