Cinq Etats de la CEDEAO (la Guinée Bissau, la Guinée, la Gambie, la Sierra Leone et le Libéria), sur les six n’appliquaient pas jusque-là le TEC, le Tarif extérieur commun, et se sont engagés à se conformer à cette mesure au terme de la 18ème réunion du Comité conjoint CEDEAO/UEMOA de gestion du TEC qui a fermé ses portes ce 18 août à Dakar.
Si la Guinée-Bissau a décidé de lancer l’application de la mesure à ses frontières à partir de ce 1er septembre, les quatre autres ont fixé le 1er janvier 2017 comme date de mise en œuvre de la mesure, indique l’institution sous régionale dans un communiqué. « Si les motifs évoqués pour la non mise en vigueur du TEC sont justifiés, il n’en demeure pas moins que notre espace communautaire ne saurait s’accommoder d’une telle situation pendant longtemps » a interpellé Marcel de Souza, le président de l’organisation. Une situation qui est source de distorsions aux échanges, préjudiciable à l’intégration régionale, à la cohésion entre les Etats membres et au bon fonctionnement de la Zone de Libre-échanges, poursuit le texte.
C’est le 15 décembre 2014 à Abuja, au Nigeria, que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé la mise en œuvre du TEC, entré ensuite en vigueur le 1er janvier 2015, afin d’approfondir le processus d’intégration économique de la zone. Mais l’application de la mesure devrait toutefois connaître des difficultés si certains Etats comme la Côte d’Ivoire (ou encore le Ghana) ratifiaient effectivement comme prévu des APE (accords de partenariat économique) intérimaires avec l’Union européenne.
A noter que le Cap-Vert restera le seul pays non partie prenante du TEC au sein de l’organisation commune aux 15 États d’Afrique de l’ouest.