Par Nephthali Messanh Ledy
Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a signé ce lundi à New York, l’Accord issu de la Conférence des Nations Unies sur le climat – COP 21 – tenue en décembre 2015 à Paris. Un accord universel, juridiquement contraignant et ambitieux portant sur un programme articulé autour de 17 objectifs et sur une stratégie pour lutter contre le changement climatique.
Cette signature intervient moins d’une semaine après l’espoir conjointement affiché par les diplomates européens en poste à Lomé (France, Allemagne et Union européenne, ndlr) allant dans ce sens. « La délégation officielle du Togo a joué un rôle constructif dans les négociations de la COP 21 à Paris », ont-ils indiqué le 13 septembre 2016 en conférence de presse à Lomé.
On cite, notamment, la publication dans les délais impartis de la contribution nationale en septembre 2015, de même que la validation de la troisième communication nationale sur le changement climatique trois mois plus tard.
La ratification de l’Accord par le Togo devra intervenir avant la fin de l’année, indique une source proche de la présidence.
En rappel, la Chine et les USA l’ont ratifié le 3 septembre 2016. Une avancée majeure vers son entrée en vigueur, les deux pays totalisant à eux seuls 38% des émissions de gaz à effet de serre.
Pour sa part, l’Institut Climate Analytics a recensé 34 pays s’étant engagés à ratifier cet accord universel d’ici la fin de l’année. Son entrée en vigueur nécessite la ratification par 55 pays totalisant 55 % des émissions de gaz à effet de serre.