Lancé le 20 juin 2016, le deuxième Sukuk de l’Etat du Sénégal cherchait à lever 150 milliards de F CFA (228,6 millions d’euros) sur le marché financier de l’Uemoa. L’Etat a finalement mobilisé 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) pour une demande de souscription atteignant 233 milliards de FCFA. Cerise sur le gâteau, cette opération est la moins coûteuse que l’ensemble des opérations financières réalisées par l’Etat sénégalais depuis 10 ans, apprend-t-on.
Le Sénégal cherchait lors de cette opération une levée 150 milliards de F CFA, à travers 15 millions de parts (Sukuk) d’une valeur nominale de 10 000 FCFA l’unité pour les investisseurs.
L’engouement africain pour les obligations islamiques, dénommées «sukuks», est plus fort que jamais dans un continent où les pionniers en la matière (Soudan, Afrique du Sud), côtoient désormais les novices (Côte d’Ivoire, Sénégal).