Les pays d’Afrique subsaharienne devraient continuer à connaitre une baisse de 1,6% de leur croissance, son niveau le plus bas depuis vingt ans. En 2015, la zone affichait un ralentissement de 3 %.
Dans sa dernière édition d’Africa’s Pulse, la Banque mondiale explique ce ralentissement par les difficultés économiques que traversent les principales économies de la région, notamment le Nigéria et l’Afrique du Sud. Ces deux pays leaders font face à la chute des cours des matières premières, ainsi qu’à des conditions de financement moins favorables.« Malgré un léger rebond, les cours des matières premières devraient rester bien en deçà des niveaux record enregistrés entre 2011 et 2014, du fait d’une reprise mondiale fragile. Pour faire face à leurs besoins croissants de financement, les pays exportateurs de matières premières ont commencé à réduire leurs dépenses, mais de manière inégale et encore insuffisante. » souligne le rapport.
Une situation qui devrait mener à une modeste reprise, la croissance réelle du PIB est prévue à 2,9% en 2017, et 3,6 % en 2018.Les cours des matières premières devraient rester bien en deçà des niveaux record enregistrés entre 2011 et 2014, du fait d’une reprise mondiale fragile.
Certaines économies s’en sortent
A côté de ce tableau morose des économies de l’Afrique subsaharienne, l’institution financière annonce des perspectives moins sombre pour d’autres pays de la sous-région comme l’Éthiopie, le Rwanda et la Tanzanie qui affichent toujours en moyenne des taux annuels supérieurs à 6%. La Côte d’Ivoire et le Sénégal figurent parmi les économies les plus performantes du continent.
« Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent le mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macroéconomique plus solide et d’une réglementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exportations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces », a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l'Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l'âme et passionnée de mode.
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