Au terme du mois boursier de septembre 2016, le DIDEX 20 a clôturé avec une valeur de référence de 104,89 points, soit une progression mensuelle de 1,86 %.
Capitalisation boursière totale au 3 octobre 2016 : 269,26 milliards de dollars (USD).
Valeur de clôture du DIDEX 20 au 3 octobre 2016 : 104,89
Capitalisation boursière totale le mois précédent (1er septembre 2016) : 264,32 milliards de dollars (USD).
Valeur de clôture du DIDEX 20 au 1er septembre 2016 : 102,97
NB : les données boursières des entreprises (capitalisation et variation du cours de Bourse depuis le 1er janvier 2016) et les taux de change appliqués ont été arrêtés au 3 octobre 2016.
NB : les données boursières des entreprises (capitalisation et variation du cours de Bourse depuis le 1er janvier 2016) et les taux de change appliqués ont été arrêtés au 3 octobre 2016.
Pour la plupart des investisseurs positionnés sur les grandes valeurs de la cote africaine, le mois de septembre s’est achevé comme il avait commencé. Dans le vert. + 1,17 % pour l’EGX 30 du Caire, +1,87 % pour le MASI marocain, + 1,92 % pour l’indice élargi nigérian du NGSE All Share et jusqu’à 5,45 % de progression mensuelle pour son homologue de Nairobi (NSE All Share), la meilleure performance continentale ! Au diapason de cette bonne tenue d’ensemble, treize des vingt valeurs du DIDEX ont affiché une évolution positive sur la période, tirant ainsi un peu plus haut notre indice boursier panafricain. Avec une valeur de clôture de 104,89 au 3 octobre 2016, le DIDEX 20 a gagné 1,86 % en septembre, après avoir déjà engrangé près de 3 % le mois précédent.
Parmi les valeurs les plus entourées, on notera la solide hausse (+ 12,44 %) de BHP Billiton à la bourse de Johannesburg, l’entreprise minière bénéficiant à plein de la remontée des cours des matières premières. East African Breweries (EABL) fait encore mieux, puisque le titre du brasseur kényan s’est adjugé plus de 13 % sur la période ! Un résultat impressionnant qui doit cependant être relativisé : le cours actuel reste toujours inférieur à son niveau du début d’année (-2,77 %).
Du côté des perdants, le poids-lourd des télécoms MTN (300 millions d’abonnés et 15, 43 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015), continue de pâtir (-3,45 % sur le mois) de l’effet conjugué d’une baisse tendancielle des prix et d’un ralentissement de la hausse du nombre d’abonnés sur ses principaux marchés. Un environnement peu propice et qui a engendré par ricochet une certaine désaffection pour le titre : sur l’année, le cours de l’action est en retrait de 12 % à la bourse de Johannesburg. Même défiance autour de Steinhoff : le leader africain de l’ameublement, après avoir annoncé le 31 août des résultats opérationnels annuels inférieurs aux attentes, a vu le cours de son action perdre plus de 13 % en septembre. Pas de quoi perturber cependant Christoffel Wiese, le principal actionnaire de l’entreprise et première fortune d’Afrique du Sud (6,2 milliards de dollars de fortune personnelle selon Forbes), qui a annoncé récemment un investissement supplémentaire de 1,8 milliard de dollars pour renforcer sa participation et financer les futures acquisitions du boulimique fabricant de meubles (6500 magasins dans 30 pays et plus de 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015).
Autant de développements boursiers qui ont contribué à modifier la répartition de la capitalisation du DIDEX 20 par secteur d’activité : les valeurs bancaires (16,60 % contre 16,37 % en septembre), les matières premières (11,97 % contre 10,90 %), la construction (5,58 % contre 5,51 %) et les entreprises brassicoles (2,90 % contre 2,78 %) gagnent ainsi du terrain en part relative, au détriment du secteur des médias (27,84 % contre 28,47 %), des télécoms (14,26 % contre 14,63 %) du luxe (11,92 % contre 12,17 %) et de l’ameublement (8,93 % contre 9,17 %).
Jacques Leroueil
Méthodologie
Lancé par Financial Afrik, le Dakar Indice 20 (DIDEX 20) est un indice panafricain dont la valeur est déterminée à partir des cours de vingt actions africaines représentatives, cotées sur les principales boursières du continent et répondant à certaines exigences financières de cotation (liquidité du titre, capitalisation boursière suffisante, origine géographique de l’entreprise, rayonnement de l’activité à l’échelle continentale…). À ce titre, le DIDEX 20 suit en priorité les plus grosses capitalisations de chacune des grandes régions du continent (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, zone CFA [UEMOA +CEMAC], Afrique de l’Est et Afrique australe), auquel est ensuite couplée une clé de répartition qui tient compte de l’importance boursière relative des zones couvertes. Tous les cours sont convertis en dollars américain (USD), pour disposer d’une base de calcul uniformisée, et la composition de l’indice est mise à jour semestriellement par nos équipes, en partenariat avec des analystes financiers indépendants.
Indice de référence du DIDEX 20 : base = 100 au 01/08/2016