Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a reçu ce 5 octobre à Abidjan son exemplaire du passeport africain, lancé lors du dernier sommet de l’Union africaine en juillet dernier à Kigali. « C’est un tel plaisir d’être en mesure d’avoir un passeport africain », a déclaré M. Adesina, cité par un communiqué de l’institution, avant de rappeler que la plupart des Africains ont besoin de visas pour se rendre dans au moins 38 pays du continent.
Cette initiative « économique » destinée à briser les barrières entre les peuples, va favoriser l’intégration des économies du continent en contribuant à faciliter les échanges, a-t-il fait remarquer.
Le passeport fait partie de l’agenda 2063 de l’Union africaine pour « un continent sans frontières ».
Le document qui se décline en trois versions – diplomatique (rouge), Administration (bleu) et ordinaire (vert) – sera délivré dans un premier temps aux chefs d’Etats et aux agents des institutions africaines, avant d’être étendu à aux citoyens du continent.
Dans un rapport conjoint, la BAD et l’UA ont relevé que les Africains ont en moyenne besoin de visa pour se rendre dans 55% des autres pays du continent, peuvent obtenir un visa à l’arrivée dans 25% de ces pays et n’ont pas besoin de visa pour voyager dans seulement 20% des Etats de la région.
Jean-Mermoz KONANDI
2 commentaires
Cette évolution dans la circulation des africains dans leur continent est à encourager; avec espoir qu’elle ne connaisse pas les influences dont sont victimes les initiatives porteuses de bien-être des peuples le continent.
En attendant la citoyenneté mondiale, contentons-nous de celle africaine. Un article clair, limpide et informatif. Merci