La COP 21 s’était conclue à Paris, le 12 décembre 2015, par un accord ambitieux et contraignant selon les termes de son président, Laurent Fabius. L’objectif qui était de contenir le réchauffement en deçà des 2 °C a été entériné avec une recommandation à poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5° par rapport à l’ère préindustrielle.
Avec l’ouverture de la 22ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (Cop 22), ce 7 novembre à Marrakech, les pays du Sud ayant le plus besoin de l’aide climatique devraient monter au créneau pour défendre la question de la finance climatique.
Ça sera le cas du Sénégal, qui est membre des Pays les moins avancés (PMA) qui sont dans le groupe africain. « Nous avons des intérêts à défendre, notamment la question de la finance climatique. Tous les pays se sont engagés à mettre en œuvre un plan d’actions climat. Ce plan a un coût. Nous avons chiffré tous nos besoins pour l’adaptation », a fait savoir Ramatoulaye Dieng Ndiaye, secrétaire générale du ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable en marge d’une réunion le 31 octobre dernier au siège de ce dit ministère.
Les pays les moins avancés qui sont dans le groupe africain, comptent beaucoup insister sur la finance climatique en général et le financement de l’adaptation en particulier durant cette Cop 22.
Pour rappel, l’accord de Paris avait reconnu que 100 milliards de dollars (en prêts et dons) devront être consacrés chaque année à partir de 2020 à financer des projets permettant aux pays de s’adapter au dérèglement climatique (montée des eaux, sécheresse…) ou de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.
Ces financements devraient augmenter au fur et à mesure et certains pays en développement, sur une base volontaire, pourront aussi devenir des donateurs pour aider les pays les plus pauvres.