Le Nigeria a enregistré au trimestre de 2016, une baisse de 33% des flux en capitaux étrangers, avec seulement 1,8 milliard de dollars, selon le Bureau national des statistiques (NBS). Ce pays semble de moins en moins attractif pour les capitaux étrangers.
La confiance des bailleurs de fonds internationaux envers le Nigeria est érodée par la dévaluation du naira (monnaie locale) et la baisse continue du prix du baril. Le mois d’août dernier, le Nigeria a enregistré ses meilleures rentrées en capitaux, avec 894 millions de dollars. Ce qui représente la plus grosse somme depuis juillet 2015, a indiqué le NBS.
Cette baisse des investissements directs étrangers (IDE) risque de s’accentuer. Car le principal bailleur du Nigeria, l’Angleterre avec son brexit, pourrait voir son apport financier dans l’économie nigériane s’effriter. Les investissements britanniques dans ce pays représentent 60,2% des flux de capitaux étrangers, soit 1 milliard de dollars us.
Les Etats-Unis représentent le deuxième émetteur de capitaux avec 426 millions de dollars, équivalents à 23% des fonds captés par la place de Lagos. Les Pays-Bas ferment le podium avec un apport financier de 94 millions de dollars, soit un peu plus de 5% de l’ensemble des fonds.
Les autorités nigérianes sont obligées de facto d’étudier sérieusement les possibilités en termes de diversification économique afin de maintenir, voire d’accroître ces réserves en devises.