Par Jean Mermoz-Konandi, envoyé spécial à Marrakech
Les chefs d’Etats, de gouvernements et les délégations présentes à la COP ont lancé solennellement « l’Appel de Marrakech », un appel qui vient réaffirmer les ambitions de la communauté internationale engagée plus qu’hier au chevet de la planète.
« Notre climat se réchauffe à un rythme alarmant et sans précédent et nous avons le devoir urgent de répondre », entame le texte présenté ce jeudi. Se félicitant de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, de « sa nature inclusive, de sa conformité à l’équité et au principe de responsabilité commune mais différenciées … », les parties ont pris la résolution de « la mise en œuvre et de l’action ».
Le texte note l’« élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements climatiques … guidé non seulement par les gouvernements, mais également par la science, par le monde des entreprises ainsi que par une action mondiale de tous types et à tous niveaux ». Aussi, les parties prenantes promettent-t-elle d’œuvrer à « perpétuer cet élan » en appuyant « l’Agenda pour le Développement Durable de 2030 et ses Objectifs de Développement Durable ».
Solidarité et financement
La solidarité à l’endroit des pays les plus vulnérables à été l’un des points saillants de ce consensus qui évoque en outre la nécessité d’appuyer « leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience …» et à encourager « une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement ». C’est la raison pour laquelle l’objectif de mobilisation de 100 milliards de dollars, obtenu à Paris, a été à nouveau réaffirmé.
Par ailleurs, les acteurs non étatiques sont conviés à se joindre à cet élan, d’autant plus que « la transition requise de nos économies pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris fournit une opportunité positive et substantielle pour une prospérité accrue et un développement durable ».