Publié mercredi 30 novembre par le Forum économique mondial (WEF), le top 5 du classement 2016 en matière de facilitation du commerce reste dominé par la République de Maurice qui se maintient à la 39e place mondiale comme lors de la précédente édition en 2014.
Elle mène largement le groupe africain devant le Maroc, 2e et 49e mondial. Le Rwanda ferme la dernière marche du podium sur le continent (50e mondial).
L’Afrique du Sud, 55ème dans le classement global est quatrième en Afrique, avançant tout de même d’une place au niveau général par rapport à l’édition 2014 (56e). Elle est suivie par la Tunisie (91ème), l’Égypte (116ème), l’Algérie (121ème) et le Nigeria (127ème).
Beaucoup de pays africains ont amélioré leurs scores en 2016, à la faveur de l’accès aux marchés (notamment étrangers). Le Rwanda (50e), le Lesotho (80e), l’Ouganda (84e), le Sénégal (96e) et le Liberia (120e) ont tous amélioré la facilité de leurs affaires selon le nouveau rapport.
Comme dans les éditions précédentes, le classement 2016 est toujours dominé par de petites économies ouvertes, avec Singapour confirmant sa première place suivi par les Pays-Bas, Hong Kong et le Luxembourg.
L’Union européenne place huit pays dans le top 10, et 13 dans le top 20, montrant les avantages d’une intégration régionale profonde. L’Europe et l’Asie de l’Est tiennent les 20 premières places du classement général, conformément à leur statut de pôles de production mondiale.
Le rapport du WEF présente une évaluation des points entravant le commerce extérieur sur la base d’un indicateur composite « Enabling Trade Index ». Cet indicateur permet de comparer les pays en fonction d’une série de critères, particulièrement l’accès aux marchés, les infrastructures de transport et de communication, l’administration des douanes et l’environnement des affaires.
Un commentaire
Un grand bravo pour l’île Maurice. Je trouve normal que cette destination arrive en tête dans ce classement. Le gouvernement mauricien accorde une grande aisance aux nouveaux investisseurs immobiliers notamment du point de vue fiscal.