Par Nephthali Messanh Ledy
La Banque mondiale a annoncé, jeudi 15 décembre, un engagement record de contributions de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (IDA), un fonds de la banque. Objectif, intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté.
Pour Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, il s’agit d’une étape charnière dans la lutte contre l’extrême pauvreté. « Les engagements pris par nos partenaires [une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires, Ndlr], conjugués aux innovations de l’IDA pour encourager la participation du secteur privé et lever des fonds sur les marchés financiers, transformeront la trajectoire de développement des pays les plus pauvres du monde », a-t-il déclaré.
Les financements consentis pendant la période couverte par cette 18e reconstitution des ressources de l’IDA (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer, entre autres, des interventions dans les services de santé, de nutrition, l’accès à des sources d’eau améliorées et les services financiers. 75 pays à faible revenu sont concernés par le projet.
Créée en 1960, l’IDA, fonds de la banque mondiale pour les pays les plus pauvres, revendique un financement total de 500 milliards de dollars (en prix constants de 2015) selon un communiqué de la banque mondiale. « Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années », poursuit le communiqué qui précise qu’environ la moitié de ce montant était destiné à l’Afrique.