Le nouveau président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a découvert plusieurs cadavres dans les placards des comptes publics du pays. A commencer par un dette non déclarée de 7 milliards de Cedis (1,6 milliard de dollars US) et surtout un déficit budgétaire qui, recalculé, frôlerait les deux chiffres.
Face à une telle situation, le gouvernement élu a engagé des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) pour mettre en place un programme de restructuration. Le nouveau ministre des Finances, Ken Offori Atta, devra finaliser un audit général des comptes publics d’ici le 15 février prochain. Le FMI qui a envoyé une forte équipe d’experts pour surveiller la situation avait signé une convention triennale de 918 millions de dollars avec le Ghana en 2015. Parallèlement aux négociations avec les institutions de Bretton Wood, Accra a pris contact avec China Development Corps pour obtenir du cash nécessaire au financement des besoins à court terme.