Par Ndeye Magatte Kebe
Le Fonds monétaire international (FMI) vient de confirmer dans son dernier rapport sur la résilience des résultats macroéconomiques du Maroc.
Il s’agit d’un rapport dressé dans la continuité de l’article IV sur la stabilité économique des pays. En effet, le document indique des conditions macroéconomiques en amélioration depuis 2012 malgré la croissance faible affichée durant l’année 2016.
Le rapport renseigne que les réformes continues ainsi que la baisse des prix internationaux du pétrole, ont contribué positivement à réduire les vulnérabilités économiques intérieures et extérieures ces dernières années. Il est aussi recommandé le maintien de la dynamique des réformes afin d’atteindre une croissance plus élevée, durable et inclusive. Une croissance qui va générer par conséquent la diminution du chômage auprès des jeunes.
Le bailleur de fonds a mis en exergue quatre trajectoires qu’il estime importantes pour l’économie du Maroc à savoir le renforcement de la stabilité intérieure, y compris la viabilité budgétaire et macrofinancière, la sauvegarde de la résilience extérieure avec le passage à un nouveau régime de change et monétaire et l’amélioration du potentiel de la croissance et la création d’emplois. L’objectif du déficit budgétaire de 3,5% du PIB pour 2016 a été atteint, en raison entre autres de la réduction des dépenses.
D’autre part, Le FMI ajoute que la stabilité des recettes fiscales reste liée à la croissance faible affichée en 2016 et à une augmentation des remboursements de la TVA.
La dette publique demeure résistante aux différents chocs. L’institution met en garde le pays contre les retards dans la mise en œuvre des réformes, en particulier les réformes ayant un effet positif sur la croissance.
Afin de booster l’efficacité budgétaire, l’institution recommande au pays d’améliorer la gouvernance et la surveillance financière des entreprises publiques. Concernant la transition vers une flexibilité du régime des changes en 2017, les administrateurs du FMI prévoient une augmentation de la capacité d’absorption des chocs de l’économie.