Une mission du fonds monétaire international (FMI) est attendue au Gabon. Enjeu, aplanir les désaccords suscités autour du Plan de relance économique (PRE), préalable à tout décaissement de la part de l’institution internationale.
En fait, au delà du discours sur la nécessité de contenir la masse nationale (évaluée à 506 milliards de FCFA selon la Direction générale du budget et des finances publiques ) , le FMI veut surtout contenir les investissements publics en insistant sur la réduction du déficit budgétaire avant de signer un programme de prêt. En situation de stress de liquidités, le pays peut faire jouer l’option de puiser dans les réserves fiscales détenues à la BEAC mais sans horizon viable à long terme. La piste des institutions multilatérales est aussi de mise avec 130 milliards de FCFA (200 millions d’euros) accordés au pays par la Banque Africaine de Développement (BAD) dans un plan d’appui budgétaire 2016-2017 devant atteindre 500 millions d’euros.
En dépit des efforts de diversification engagés dans le cadre du Plan Gabon Emergent, les hydrocarbures représentent environ 40% du PIB, 45% des recettes publiques et près de 85% des exportations du pays.
Ndeye Maguette Kebé