L’Égypte maîtrise son marché noir contrairement au Nigéria. Les deux puissances africaines étaient dans la même situation en début Novembre, réclamant plus de dollars afin de relancer l’économie en baisse et tentant de freiner les échanges de devises sur le marché noir.
Le plan de maîtrise du Caire était de se débarrasser de la monnaie pour ainsi ouvrir la livre aux forces du marché. Ce qui a facilité à l’Égypte l’octroie par le FMI d’un prêt de 12 milliards de dollars. Quant au Nigéria, elle fait le gendarme vis-à-vis du Naira, et influe sur son court, estimant que c’est la seule manière de protéger les pauvres de l’inflation. Les commerçants se justifiant par la « surévaluation » du naira ont préféré commercer sur les marchés étrangers.
L’optimisme des investisseurs sur les actions égyptiennes a grimpé en flèche et a continué à dégringoler au Nigeria. Les actions de ce dernier sont les moins chers en Afrique.
Le FMI prévoit que l’inflation égyptienne (28,1% en Janvier) est prévue à la baisse à mesure du renforcement de la monnaie. Le taux d’inflation du Nigéria (18.7%) devrait quant à lui hausser rapidement.