La volonté de la République démocratique du Congo (RDC) de devenir membre du groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) a été validée par la Cemac. La RDC a obtenu son mandat d’adhésion lors de la 31è session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac), tenue les 14 et 15 février 2017 à Djibloho, en Guinée équatoriale.
En effet, le vice-ministre congolais des Finances, Albert M’Peti Biyombo, avait présenté la candidature de son pays le 5 septembre 2016 à Douala, en marge de la sixième plénière ordinaire de la structure. Il aura fallu à peu près six mois pour voir la RDC intégrer le Gabac.
En Afrique et particulièrement en Afrique centrale, la contrebande et la corruption figurent au centre des préoccupations du moment et les actions pour y mettre un terme peinent à être efficaces.
Réprimandées par les autorités de la sous-région, ces pratiques participent à alimenter des réseaux informels où les gains récoltés participent à renforcer les actions des groupements terroristes comme Boko Haram par l’achat d’armes.
Créé en 2000, le Gabac a pris ses quartiers à Libreville au Gabon après la signature le 20 décembre dernier d’un accord de siège entre le ministre gabonais des affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya et le secrétaire permanent du Gabac, Désiré Geoffroy Mbock.