Les économies des pays ouest-africains subissent annuellement une grosse perte à cause de la drogue. Le trafic de stupéfiant constitue un manque à gagner, estimé à environ 1,3 milliard de dollars américains. C’est l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a révélé ce chiffre en marge d’une conférence de presse, tenue lundi 20 février à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Selon le représentant régional de l’ONUDC, Pierre Lapaque, les estimations financières générées par le trafic de cocaïne dans la région, s’élèvent à environ 1,3 milliard de pertes pour les économies des pays ouest-africains dans les secteurs de la santé, du travail et autres.
En effet, l’Afrique de l’Ouest est devenue un bastion de consommation et même de production de drogue, après avoir été auparavant une zone de transit, affirme M. Lapaque qui s’appuie sur les dernières découvertes faites dans la région, notamment au Nigeria concernant les drogues de synthèses.
En fait, un laboratoire de méthamphétamine a été découvert recensement au Nigeria, à Asaba, capitale de l’Etat du Delta. Le laboratoire produisait entre trois et quatre tonnes de méthamphétamine par cycle de fabrication.
Environ « 10% des médicaments qui circulent en Afrique de l’Ouest sont contrefaits et nuisibles à la santé avec, dans certains pays, des pics à plus de 30% de médicaments frauduleux », renchérit le responsable de l’ONUDC.