L’on en sait un peu plus sur l’entrée du capital-investisseur britannique DPI (Development Partners International) au tour de table de ABI (Atlantic Business International) – la holding dirigée par le marocain Banque populaire – à la tête du réseau bancaire Banque Atlantique qui couvre les huit pays de la zone UEMOA.
L’opération conclue en septembre dernier a permis à la firme britannique de s’arogée 20,2% d’ABI pour une enveloppe de 100 millions de dollars devenant ainsi le second actionnaire. Le marocain Banque centrale populaire (BCP) a, lui, cédé des parts pour ne détenir plus que 68,3% du capital (contre un peu plus de 77%), tout comme son partenaire Atlantic Financial Group (AFG) qui repli à 11,5% des actifs.
Avec ce trésor de guerre, ABI à des arguments pour prospecter au-delà de l’UEMOA, jusque-là sa zone de prédilection.
Basé à Londres et à Lagos, DPI gère 1,1 milliard de dollars d’actifs sur le continent africain.