Le Maroc profiterait cette année de l’impact « très positif » de l’économie mondiale. Et ce, en raison notamment de l’accélération du commerce mondial, l’amélioration de la situation économique en Europe et la stabilité des performances des secteurs de l’agriculture et du tourisme, selon Uri Dadush, expert du commerce international à la Banque mondiale (BM) et Senior fellow à OCP Policy Center. Et ce dans le cadre d’une conférence sur «L’économie mondiale, quelles perspectives en 2017 et 2018 et quel impact sur le Maroc ?», initiée par le centre Links de recherches juridiques, économiques et sociales. Cependant, «si l’économie mondiale poursuit sa reprise, le rôle du commerce mondial dans la dynamisation de l’activité économique demeure entouré d’incertitudes», a nuancé pour sa part, Mohamed Berrada, président du centre Links.
Pour l’expert français, la continuité des investissements directs étrangers a également permis à l’économie marocaine d’avoir une très bonne conjoncture en 2017. A ce sujet, Dadush ne manque pas de souligner que l’économie marocaine est très compétitive en termes de coût, mais l’est moins en termes de qualification des ressources humaines. Pour y remédier un système d’éducation plus performant et un marché de travail favorisant les jeunes seraient nécessaires. De plus, pour l’expert c’est sur des secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l’automobile et les énergies renouvelables, qu’il faut miser. «Ces secteurs, les plus promoteurs pour le pays, permettront au Royaume de mieux se positionner dans l’économie mondiale dans le futur», assure Dadush.