Comme nous l’écrivions le 21 mars, la Banque Africaine de Développement (BAD, AFDB) financera le pont de Rosso, reliant le Sénégal à la Mauritanie, à hauteur de 46,5%. La contribution de l’institution panafricaine est de 26,7 milliards FCFA correspondant à 46,5% du coût total. Le projet est cofinancé par la BAD, la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Union Européenne (UE), ainsi que les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal.
Selon les informations, l’unité de suivi et de gestion sera située à Rosso Mauritanie, choisie en raison de ses infrastructures plus développées que celles de sa consoeur sénégalaise. Une dizaine de cadres seront nommés à parité égale entre les deux pays. Le Sénégal a déjà fait parvenir le CV de ses cinq candidats, lesquels ont obtenu l’accord (condition nécessaire) de non objection de la Banque Africaine. Côté mauritanien, l’on traîne des pieds. Aucun CV n’a encore été déposé selon nos informations.