Par Ibrahima Dia Junior
Le 28e sommet de la ligue arabe qui s’est tenu du 29 au 30 mars dans la capitale jordanienne (amman) a vu une communauté arabe plus que réconciliée avec un ratio de participation relativement élevé. 15 chefs d’Etats ont répondu présents sur les 23 attendus.
Cependant, l’ombre de la division a encore plané sur cette rencontre avec notamment la question d’ingérence des pays occidentaux sur les conflits arabe.
Ayant comme souci majeur de renforcer la sécurité dans le monde arabe, les dirigeants ont abordé les conflits arabes notamment en Syrie, en Libye et au Yémen.
Les acteurs ont également décidé de se réconcilier avec Israël afin de donner une nouvelle tournure à la crise Israélo-palestinienne. Ces derniers espèrent ainsi qu’avec cette nouvelle mesure, l’Etat juif va libérer les territoires arabes occupés depuis 1967.
Toutefois, des pays ont condamné et montré leur indignation quant-à l’ingérence de certains pays occidentaux sur les dossiers brulants du monde arabe surtout le cas de la Syrie .
Malgré tout, le succès est au rendez-vous sur ce sommet car c’est la première fois depuis belle lurette que se réunissent autant de chefs d’Etats autour d’une même table.
De l’avis de certains spécialistes de la géopolitique, cette 28e session a éclipsé les couacs du 27e sommet de Nouakchott qui s’était déroulé de manière improviste et brusque.
En entendant le 29e sommet de la ligue arabe qui se déroulera en terre Saoudienne, les perspectives à court et moyen termes demeurent la résolution systématique des foyers de tensions arabes et l’épineuse question du terrorisme.