Le gouvernement du Kenya a dévoilé un ensemble d’initiatives pour développer la finance islamique dans le pays. Des initiatives qui s’inscrivent dans le cadre des efforts visant à mobiliser des fonds locaux et à faire de Nairobi un centre régional pour le secteur.
L’État veut stimuler le secteur bancaire islamique et financer des projets d’infrastructure dans un pays où les musulmans représentent environ 10% de la population de quelque 44 millions d’habitants.
D’ailleurs, le ministre des Finances, Henry Rotich, a décrit les ambitions de l’État pour la finance islamique dans le cadre du budget 2017-2018, publié jeudi 30 mars, visant réaménager la législation régissant la finance islamique en vue d’émettre un premier sukuk durant l’exercice 2017. Cela pourrait s’avérer utile pour un gouvernement qui a connu un déficit budgétaire de 524,6 milliards de shillings (5,10 milliards de dollars).
La mise en œuvre pourrait être rapide car la plupart des changements ont déjà été rédigés par le Bureau de la gestion des projets de finance islamique (PMO), un organisme mis en place par le gouvernement pour coordonner ses efforts auprès de ses organismes de réglementation.