Premier acte. Il achète à la baisse des milliers d’actions d’un club de football coté en Bourse. Deuxième acte, il tente de commettre un attentat contre le bus de ce club, Dortmund en l’occurrence, depuis la fenêtre de la chambre d’hôtel d’où étaient parties les ordres d’achat. Le calcul du Jeune germano-russe était tout simple même si la police mettra dix jours avant d’établir un lien entre l’adresse IP des ordres boursiers et l’adresse physique d’où est parti l’explosif.
Son attaque violente contre les joueurs devait faire plonger le cours de l’action et lui faire gagner environ 1 million d’euros selon l’argent. Tel est le scénario de l’homme qui, le 11 avril, a fait reporter un match de la ligue des Champions. La presse a évoqué des pistes de l’islamisme radical puis de l’extrême gauche avant de se raviser. Il s’agit bien d’un attentat financier. La police est entrain de fouiller les ordres de Bourse émis dans le même sens pour étudier d’éventuelles connexions. Morale de l’histoire, le crime parfait, dans le monde réel comme en Bourse, n’existe pas.