La production pétrolière du Congo va atteindre un pic de 350.000 barils/Jours en 2018, ce qui en ferait le troisième producteur africain. Ces mots sont de Jean Marc Thystère Tchicaya, ministre congolais des Hydrocarbures, qui s’exprimait lors de l’ouverture de la troisième conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures au Congo(CIEHC) tenue du 24 au 26 avril à Brazzaville.
« Notre production va passer de 232.000 barils/j en 2016, à 290.000 barils/j en 2017 et va atteindre plus de 350.000 barils /jour en 2018 son pic le plus haut jamais atteint », a-t-il expliqué. En attendant, le le secteur des hydrocarbures au Congo a beaucoup de défis à relever. Cas des récents problèmes techniques de la Congolaise de raffinage (Coraf), la principale usine de raffinage de produits pétroliers, qui satisfait à peine 30% de la demande nationale.
Le Congo fait partie du club des six premiers producteurs d’or noir en Afrique derrière le Nigeria qui occupe la première place, l’Angola, l’Algérie, l’Egypte et la Libye, selon des données de l’OPEP datées de 2015.Pour développer le secteur des hydrocarbures congolais et promouvoir le domaine des mines, un nouveau code pétrolier sera bientôt mis en œuvre dans les brefs délais pour, entre autres, statuer sur des appels d’offres récemment lancés et qui concernent huit blocs offshore profonds du bassin du côtier et cinq blocs on shore dans le bassin de la cuvette congolaise au nord du pays.