Le nouveau président Ghanéen, Nana Aufo-Addo, est attendu ce mardi à Lomé pour une visite officielle de 72 heures sur invitation de son homologue Togolais Faure Gnassingbé. Objectif, renforcer l’axe de coopération entre les deux pays voisins.
Selon un communiqué transmis par la présidence togolaise, « des séances de travail élargies aux délégations des deux pays se pencheront sur le renforcement des partenariats mis en œuvre dans le cadre de la grande commission mixte de coopération Ghana-Togo ». La sécurité, l’agriculture, le commerce, l’économie numérique, l’environnement, et l’énergie, entre autres, sont les domaines concernés.
Dans le cadre de cette visite, un déplacement est également prévu sur le site du poste frontalier juxtaposé de Noépé/Akanu, inauguré en novembre 2014, destiné à promouvoir la gestion intégrée des frontières et l’inter-connectivité des systèmes douaniers à favoriser la libre circulation des personnes, des biens et des services.
Par ailleurs, le président Ghanéen et son hôte ne pourront pas se passer de la question du mouvement sécessionniste du Togoland, région ghanéenne située sur l’ancien territoire du Togo Britannique. Même si Lomé semble y accorder très peu d’intérêt.
Le procès des trois indépendantistes arrêtés début mars, ouvert mardi 11 avril au tribunal de Ho (dans le sud-est du Ghana), est reporté au 12 mai prochain. Le mouvement dénommé « Homeland Study Group Foundation » réclame une indépendance vis-à-vis du Ghana, tandis que le gouvernement de Nana Aufo-Addo se montre encore intraitable sur le sujet.