Les Etats membres de l’Union africaine (UA) doivent respecter les engagements financiers retenus au sein de l’organisation. C’est du moins l’avis du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat.
Ce dernier a appelé les États membres à se conformer à un accord qu’ils ont conclu, selon lequel 0,2% des revenus prélevés sur leurs importations devaient être alloués au financement de l’organisation panafricaine. Remarques faites par M. Mahamat en marge de la 29ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine qui s’est ouverte mardi 27 juin à ADDIS-ABEBA et se poursuivra jusqu’au 4 juillet.
D’ailleurs, cet accord a été décidé lors du 27ème Sommet de l’Union africaine qui avait eu lieu en juillet 2016 à Kigali, Rwanda, qui s’est concentré sur la couverture des besoins de financement de l’UA.
D’après les clauses de l’accord qui est entré en vigueur en janvier 2017, tous les États membres de l’UA sont obligés d’appliquer un prélèvement de 0,2% sur leurs importations éligibles en provenance de pays tiers pour financer le bloc panafricain.
Par ailleurs, l’UA prévoit en particulier d’avoir un financement prévisible et fiable pour la paix sur le continent, grâce au Fonds pour la paix de l’UA, réduisant ainsi la dépendance à l’égard des financements des partenaires extérieurs.
L’UA mise sur cet accord pour répondre à tous ses besoins en fonds opérationnels d’ici 2022.