Petroci, la compagnie publique d’opération pétrolière, compte finaliser le processus de privatisation de sa branche station-service au profit de la multinationale Puma Energy dans un délai « indicatif » de deux mois.
L’opération, annoncée il y a un peu plus d’un an par le gouvernement ivoirien, a fait l’objet le 5 mai dernier d’un accord de cession des actifs à une NewCo (une nouvelle entreprise commune à mettre en place).
Selon certaines sources, c’est un portefeuille de 37 stations-services qui va être cédé dans le cadre d’une joint-venture dans laquelle Petroci Holding devrait détenir 20% du capital.
Puma Energy, présent en Côte d’Ivoire depuis 2006 dans le stockage de produits pétrolier à destination notamment de la sous-région, fera ainsi son entrée sur le marché de la vente de carburant dominé par le français Total et le néerlandais Vivo Energy (Shell).
Il faut rappeler que cette cession fait partie du processus de restructuration de l’entreprise frappée de plein fouet par la chute des cours de l’or noir depuis trois ans. En décembre 2015, Petroci, avait cédé sa base logistique de Vridi à une nouvelle entité, Petro-Sea Logistics, puis avait consenti une baisse d’effectif en début d’année. En mai dernier, le gouvernement a à nouveau décidé de privatiser la branche « Gaz GPL » de Petroci.
L’objectif visé par cette restructuration est de « recentrer Petroci sur son activité principale d’exploration et de production (pétrolière, ndlr) et renforcer son caractère d’holding financière », note la direction de l’entreprise.