La deuxième assemblée générale annuelle du fonds Africa50 prévue au mois de septembre à Casablanca aura comme principal ordre du jour une nouvelle augmentation de capital auprès des États non encore actionnaires.
À ce jour, ce fonds dédié à l’accélération du développement des infrastructures en Afrique a mobilisé plus de 800 millions de dollars auprès de la Banque africaine de développement, d’États africains et de Banques centrales africaines.
Africa50 n’est pas parvenu à franchir le cap du milliard de dollars, un objectif qui devait être atteint l’année dernière à l’occasion de la première Assemblée générale annuelle tenue le 21 juillet 2016 à Casablanca.
Les responsables du fonds restent, néanmoins, confiants pour passer à la vitesse supérieure.
Pour rappel, deux sociétés constituent Africa50 qui siège à Casablanca : le guichet développement des projets et le guichet financement des projets. Outre la BAD qui a fourni 100 millions de dollars, le fonds compte 22 pays africains en tant qu’actionnaires fondateurs.
Le Congo Brazzaville est jusqu’ici le pays qui a consenti la plus grosse somme avec un engagement de 200 millions de dollars, suivi du Maroc et de l’Égypte qui ont, chacun, souscrit pour 100 millions de dollars.
S’y ajoutent des banques centrales, dont Bank Al-Maghrib qui y a souscrit pour 20 millions de dollars.
L’objectif à moyen terme est de mobiliser 3 milliards de dollars.
En termes de projet, Africa50 est déjà passé à l’acte. En décembre dernier, il a dévoilé son premier investissement dans un projet d’énergie photovoltaïque de 100 MW au Nigeria.
En outre, le comité d’investissement, mis en place l’automne dernier, vient d’examiner plusieurs investissements, notamment «un grand projet de production d’électricité, dont les détails seront communiqués prochainement lorsque les accords d’investissement auront été signés», annoncent les responsables tout en restant discrets sur le pays bénéficiaire.