La Tanzanie vient de suspendre l’octroi de nouvelles licences minières aux investisseurs tant étrangers que nationaux.
En ce qui concerne les licences déjà en cours, elles seront passées au peigne fin, afin de déterminer à quel point l’économie du pays tire profit de la richesse de son sous-sol.
En effet, la Tanzanie a lancé une stratégie d’assainissement de la gestion de ses ressources. Et cette nouvelle décision intervient après l’interdiction de l’exportation des minerais bruts et non traités.
Ainsi, jusqu’à nouvel ordre, le président de la République, John Magufuli, ne veut plus entendre parler de délivrances de nouvelles licences minières aux investisseurs, étrangers comme nationaux.
Riche en ressources minières, le sous-sol tanzanien abrite d’énormes quantités d’or et de diamant -deux minerais qui constituent d’ailleurs la moitié du commerce extérieur du pays- mais aussi de l’uranium, du fer, des phosphates et de nombreuses pierres précieuses.
Cette richesse minière a fait du pays une destination privilégiée pour les compagnies internationales qui y exploitent depuis de nombreuses années de vastes espaces.