Après avoir constaté la carence de l’entreprise française, le président Paul Biya a demandé au gouvernement de trouver une solution de remplacement au sein du groupement constitué avec le consortium camerounais KPMO.
En effet, dans sa livraison de ce jeudi 13 juillet, le Quotidien de l’Economie renseigne que dans une correspondance du 11 juillet, le Secrétaire Général de la Présidence de la République (SGPR) répercute au secrétaire général des services du Premier ministre les «hautes instructions» du président de la République au sujet de la mise en service de la plateforme portuaire de Kribi.
Selon le journal, il s’agit notamment des terminaux à conteneurs et polyvalent. En clair, Paul Biya prescrit au gouvernement, pour ce qui est du terminal à conteneurs, «de réviser le régime contractuel pour adopter, en lieu et place du contrat de partenariat initialement proposé, un contrat de concession…», peut-on lire.
En ce qui concerne le terminal polyvalent, le président de la République demande au chef du gouvernement de «constater la carence du Groupement Necotrans/KPMO et proposer, par la suite, des solutions alternatives pour un démarrage rapide des activités sur ce terminal».
Pour le quotidien, c’est la mise à l’écart de la seule entreprise de logistique et de transport française Necotrans, et non de tout le groupement adjudicataire de la concession du terminal polyvalent.
«Les solutions alternatives» dont il s’agit, souligne-t-on, consistent en la recherche d’un ou d’autres partenaires pour le consortium KPMO, constitué de neuf entreprises camerounaises (de 2M, Transimex, APM, Sapem, 3T Cameroun, Cam-Transit, Copem, Star et Gos) au sein de la société de gestion du terminal polyvalent.
«Cette mise à l’écart » de Necotrans ne semble pas une surprise pour les acteurs portuaires, qui rappellent les difficultés que cette entreprise rencontre depuis plusieurs mois maintenant.