Ministre du Tourisme depuis avril 2016, Arlette Soudan-Nonault peaufine sa stratégie. La toute première édition des assises touristiques du Congo, les lundi 17 et mardi 18 juillet à Brazzaville, devrait conduire à la mise en place d’un plan directeur de développement du potentiel touristique du pays.
Il s’agit, en effet, d’un programme doté de 17,6 milliards de F CFA (plus de 30 millions de dollars), et qui devra faire tripler la part du tourisme dans le PIB national, des 3% actuels à 10% à l’horizon 2021. « Tout est chiffré parce que chaque projet répond à un coût », a déclaré Arlette Soudan-Nonault, la ministre de tutelle.
Frappé par la baisse du cours du pétrole – tout comme d’autres pays producteurs de la région-, le Congo, contraint de diversifier son économie, va tenter de démontrer son potentiel, et attirer des investisseurs nationaux et étrangers.
« Le Congo doit occuper une place de choix dans les circuits mondiaux du tourisme haut de gamme », avait déclaré Mme Arlette Soudan-Nonault dans un entretien paru dans le numéro 31 de Financial Afrik, de juillet 2016. Toutefois, « relever ce défi implique à la fois l’organisation du secteur touristique à travers tout le pays, la formation du personnel, le développement des infrastructures et la recherche d’investisseurs », reconnait la ministre.
A noter que le Congo dispose d’un potentiel touristique largement inexploité. Au rang des atouts, une cote devant faciliter le tourisme balnéaire, l’écotourisme, les réserves animalières, le tourisme fluvial, le tourisme culturel, le tourisme de loisirs, le tourisme spirituel, etc.
Par Nephthali Messanh Ledy