C’est un résultat net de 5,6 milliards de dinars (51 millions de dollars US) qu’affiche la banque Société Générale Algérie (SGA) pour son exercice 2016, en hausse de 27% par rapport à l’exercice de l’année précédente. Des performances solides qui renforcent la position de la SGA sur la place financière algérienne.
La filiale algérienne de la banque française Société Générale a connu une croissance considérable de 26% dans le créneau des crédits à l’économie et aux ménages, depuis son retour. De 155 milliards de dinars en 2015, ce chiffre a bondi à 195 milliards en 2016. La clientèle de la banque se compte plus parmi les entreprises privées ou étrangères.
Ces crédits alloués aux entreprises représentent désormais 88% des engagements de la banque alors que les particuliers et les professionnels se plaçaient à hauteur de 12% à la fin 2016. Quant aux fonds propres de la banque, ils sont passés de 33 milliards en 2015 à pas moins de 38 milliards en 2016, cela grâce à l’incorporation de 40% des bénéfices, traduisant la confiance portée à l’économie algérienne et la volonté d’investir dans le pays.
De solides performances qui poussent la banque à étoffer son réseau sur le territoire algérien par l’ouverture de nouvelles agences, actuellement au nombre de 92. Le directeur général de la banque, Eric Wormser, espère ouvrir une dizaine d’agences par année, «cela dans le cadre de la bancarisation en Algérie».
Comme innovation majeure, d’après son directeur général, la SGA s’apprête à lancer des produits bancaires compatibles avec la religion, précisant, au passage, que cela ne ferait pas d’elle une banque islamique. Il a ajouté que le leasing qu’elle propose déjà à ses clients est considéré comme compatible avec la religion islamique « puisqu’il n’implique pas de bénéfice sur les crédits ».