Dangote Industries Limited a été encore une fois obligé de vendre une partie de ses actions dans sa filiale la plus dynamique à des investisseurs étrangers.
En effet, le Groupe industriel de l’homme le plus riche d’Afrique, a cédé une participation de 2,3% dans Dangote Cement à des investisseurs étrangers d’une valeur de 86,1 milliards de nairas (236 millions de dollars).
Selon la Bourse nigériane, un total de 416 millions d’actions de Dangote Cement a été négocié à 210 nairas, dans six transactions hors marché, entre Stanbic IBTC (une filiale de Standard Bank) et les courtiers de Meristem.
Selon l’agence de presse Reuters, Dangote Cement, qui représente à elle seule le tiers de la capitalisation boursière de la place nigériane, devait satisfaire les exigences minimales en matière de flottant.
D’après la loi, l’entreprise devrait laisser une proportion de 20 % de ses actions en échange libre sur la place financière, alors qu’aujourd’hui, moins de 10% flottent sur le marché.
Ce n’est pas la première fois que le groupe cède ses actions pour respecter la loi.
Pour rappel , en 2013, sa société mère, Dangote Industries, a vendu 1,5% de ses 95% de participation dans le plus grand producteur de ciment d’Afrique au groupe sud-africain Public Investment Corporation (PIC) pour 289,3 millions de dollars.
Une année plus tard, il cède encore 1,4% au Sovereign Fund Investment Corp of Dubaï (CIM) pour 300 millions de dollars.
Même si ces cessions s’imposent au groupe d’Aliko Dangote, elles restent très utiles dans le sens où elles représentent une source de liquidité afin de renforcer son portefeuille d’investissements déjà chargé.
La société qui se positionne comme le premier producteur de ciment en Afrique prévoit d’investir pas moins de 4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour doubler sa capacité de production à 80 millions de tonnes.