Le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) accentue sa lutte dans la sphère de ses Etats membres.
C’est en ce sens qu’un atelier de quatre jours a été ouvert mercredi 02 août à Dakar pour obliger les institutions financières, ainsi que les entreprises et professions non financières à appliquer des mesures de vigilance renforcées en cas de risques élevés. L’objectif est aussi d’appliquer des mesures simplifiées lorsque les risques sont jugés faibles.
Ces institutions « devraient identifier, évaluer et comprendre les risques pouvant résulter du développement de nouveaux produits et de nouvelles pratiques commerciales intégrant le développement d’autres produits dont l’éclosion pose des défis à relever en matière de lutte contre la cyber fraude pour une meilleure inclusion financière, a indiqué Mouhamad Al Amine Lô, DG de la BCEAO.
Pour M.Lo, cette lutte requiert des acteurs, particulièrement des institutions désignées, une compréhension parfaite des cadres juridiques en vigueur et des risques inhérents au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme.
Les pays membres du GIABA ont besoin d’une inclusion financière mais celle-ci « devra s’appuyer sur un dispositif de veille fondé sur des risques » a conseillé le DG de l’organe de régulation du système bancaire de l’Afrique de l’Ouest.