L’actionnaire majoritaire de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), à savoir l’Etat gabonais, envisagerait d’ouvrir le capital de la société aux investisseurs étrangers.
En effet, depuis le mois de janvier 2017, la société peine à honorer ses engagements en matière de salaires. Notamment envers les employés de l’usine d’Owendo. Si une partie de l’opinion s’accorde à dire que l’entreprise mettra incessamment la clé sous le paillasson, au sein de la société une autre issue est espérée.
Selon une source interne, une hypothèse de l’ouverture du capital de la société détenu à hauteur de 80% par l’Etat gabonais n’est pas écartée et dans ce sens, les noms des groupes Olam (Singapour) et Yihua Enterprises Group (Chine) reviennent avec insistance.
Une entrée au capital de la SNBG de l’un ou des deux groupes, permettrait ainsi de donner un nouveau souffle à l’entreprise. Une issue qui permettrait parallèlement à la SNBG de poursuivre la voie de l’industrialisation de la filière bois amorcée en 2009.