Azimo est un service international de transfert d’argent. C’est une plateforme qui a également pour vocation d’aider les travailleurs migrants africains et leurs familles dans le monde entier. Marta Krupinska, co-fondatrice de la Fintech Azimo, répond aux questions de Financial Afrik.
Quelle est la plus-value d’Azimo pour les travailleurs expatriés africains ?
Depuis le début en 2012, notre but est resté le même, proposer aux travailleurs expatriés des transferts d’argent rapides, moins chers et plus sécurisés. Pour que chacun puisse envoyer de l’argent à n’importe qui et partout dans le monde.
Comme Azimo a été créé par des travailleurs expatriés pour des travailleurs expatriés, nous comprenons encore mieux la nécessité que chaque denier durement gagné serve à aider les personnes qui sont les plus importantes pour soi, sans avoir à en laisser une grande partie en frais de banques ni en commission auprès d’organismes de transfert d’argent.
Notre force est aussi notre zone de couverture. Nous facilitons l’envoi d’argent depuis n’importe quel lieu en Europe vers 195 pays dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun, le Nigeria, le Kenya notamment et dans plus de 80 devises. Nous voulons non seulement aider nos clients à économiser de l’argent, mais aussi leur donner la liberté d’envoyer l’argent comment ils veulent.
L’objectif de la Fintech en Afrique ?
Chaque année, 700 milliards de livres sterling (environ 770 milliards d’euros) sont envoyées par les travailleurs émigrés, soit plus du triple de la moyenne qui est de 200 milliards de livres sterling, envoyé par l’aide internationale et les organismes de bienfaisance. Ces personnes alimentent vraiment l’économie de leurs pays d’origine et nous voulons travailler avec elles pour contribuer à ce développement. Avec 1/7 de la population mondiale qui transfert de l’argent, les Fintech utilisent les technologies les plus récentes et les plus sûres pour convaincre de plus en plus de personnes d’utiliser ses services financiers.
Chaque personne mérite de voir que son travail acharné compte vraiment, en proposant des frais réduits et en effectuant des transferts plus simples que jamais, Azimo et les autres Fintech espèrent faire la différence dans la vie de millions de personnes et stimuler l’économie mondiale en ce sens.
Quels sont les services innovants d’Azimo pour se démarquer des autres Fintech qui occupent une grosse part de marché en Afrique ?
Pour répondre aux besoins de nos utilisateurs, nous nous efforçons constamment d’innover et de faire évoluer notre plateforme en suivant leur recommandation. Dans bon nombre de pays africains, nous avons mis en place des partenariats avec des banques traditionnelles pour les virements ; mais aussi avec des milliers de points de retraits pour retirer ou déposer de l’argent liquide. Nous offrons aussi des paiements via téléphone grâce à l’envoi d’un simple sms, des portefeuilles mobiles ou une livraison à domicile.
D’ailleurs, le 25 janvier dernier, Azimo, a conclu un partenariat avec le légendaire ex-attaquant d’Arsenal et de l’équipe nationale du Nigeria, Kanu Nwankwo, qui devient ambassadeur du service afin de rendre plus accessible les transferts d’argent à la communauté nigériane. Pour envoyer de l’argent au Nigeria, Azimo met à disposition un service ultra rapide avec les meilleurs taux de transaction du marché et zéro frais, permettant ainsi à ses utilisateurs d’économiser jusqu’à 10% de leur argent. En outre, grâce à son service remanié, il est possible d’envoyer de l’argent depuis son smartphone, tablette ou ordinateur vers n’importe quelle banque au Nigeria en seulement 6 secondes.